Recenser la Diaspora: Signez la pétition!
- Daiana TABORDA GOMES
- 30 mars 2021
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 août 2023
Pour qu'enfin la voix des Bissau-Guinéens de l'extérieur soit réellement prise en compte.
Les Bissau-Guinéens résidant à l’extérieur constituent une communauté importante estimée entre 45.000 et 70.000 personnes rien qu'en comptant le Portugal et la France (1). Cette communauté, qui doit être considérée comme la 9e région de la Guinée-Bissau (comme la diaspora générale Africaine est considérée comme la 6e Région de l'Union Africaine) représente un levier puissant pour contribuer aux enjeux de développement socio-économique du pays.
En effet, les Bissau-Guinéens de l'extérieur à travers leurs transferts d’argent, constituent un apport additionnel aux financements nationaux et à l’aide publique au développement. En outre, la diaspora représente un vivier de compétences bien trop sous-estimé.
Plusieurs réformes ont été engagées par les gouvernements successifs ces dernières années, dont la création d’une Direction Générale des Communautés au sein du Ministère des Affaires Étrangères de la Coopération Internationale et des communautés donc, chargée de gérer les questions de la Diaspora en apportant une réponse à la gouvernance de ce secteur.
Des actions (missions, forums, séminaires, etc.) ont également été initiées pour recueillir les préoccupations de la Diaspora Bissau-Guinéenne et leur intention d’investissements :
- En 2011 : une étude de l'OIM et le Centre d'études du développement en Afrique (CEsA) basé à Lisbonne (1)
- En 2020 : un forum de 2 jours, toujours organisé par l'OIM s'est tenu à Bissau (2).
- En 2022 : une conférence "internationale" de la diaspora organisée par le Programme Ianda Guiné a eu lieu en novembre (3).

Tous ces efforts sont malheuresement financés par l'ONU!! Différents bureaux mais toujours le même chef.
Et en dépit de toutes ces initiatives, plusieurs problèmes subsistent, il s’agit notamment de l’absence ou de l’insuffisance de données statistiques sur la Diaspora.
Qui était au courant en amont de la tenue de ces 3 événements ? Quelles associations ont été contactées pour répondre aux questions et représenter la diaspora ?
Pas grand monde...
Afin de pallier ce déficit d’informations, il est nécessaire de créer une plateforme de recensement, une base de données inclusive : peu importe si vous avez la nationalité bissau-guinéenne, si vous savez être d'origine bissau-guinéenne, vous devez vous enregistrer !
Une plateforme professionnelle coûterait entre 15 et 25 000 €.
Ce n'est rien dans le budget d'un gouvernement, mais pourtant encore une fois, rien n'a été mis en place !
Je n'ai personnellement pas cet argent, si quelqu'un l'a et peut se permettre de l'investir à fond perdu, qu'il se manifeste et nous feront un bond de géant dans l'organisation de la diaspora.
Mais en attendant, je ne veux pas arriver à la fin de 2023 et qu'il n'y ai toujours rien de commencé dans ce domaine. Mon compagnon me dit souvent
"Si tu ne peux pas encore atteindre ton but ultime, que peux-tu faire aujourd'hui qui te rapproche de ce but ?"
Ce que je peux faire, c'est d'alerter mon audience et écrire l'appel citoyen comme une preuve de cette volonté de la diaspora d'être inclue dans le destin du pays.
Il s'agira pour l'instant de votre nom, votre pays de résidence et une adresse email.
C'est tout !
Si vous m'aidez à faire signer un maximum de personne, nous attirerons suffisamment l'attention du Gouvernement pour qu'il agisse et si, à la fin juin 2024 rien n'est fait, nous aurons une base de données suffisante disposée à micro-financer une plateforme citoyenne qui collectera toutes les informations utiles.
La diaspora n'est sollicitée que lorsque qu'il s'agit d'élections politiques, et même ce processus n'est que partiel (4) ! Il s'agirait maintenant d'ouvrir ce processus POUR TOUS et en dehors des enjeux politiques! La digitalisation est le meilleur outils pour cela!
Sources:
Coucou j’ai vu passer un message pour un projet de travaux sur la route menant à Caio. Ce type de projet « concret fédère plus de monde et de fonds qu’un demande de recensement qui à long terme pourrait avoir plus d’impact sur nos échanges et la mise en place de projets. pourquoi ne pas entrer en contact avec les personnes qui sont à l’origine de cette initiativ.e. Ensemble on ira plus loin.